Dans le monde du sport et de l’entertainment, les évènements sont les lieux de toutes les histoires, de toutes les émotions.
A l’heure des formats courts sur les réseaux sociaux, partager ces instants avec son audience est devenu possible d’une manière beaucoup plus intime qu’auparavant, mais créer du bon contenu n’est pas aussi simple qu’il n’y paraît.
Si chaque évènement présente ses spécificités et son univers, voici 5 principes directeurs simples que je vous propose de suivre à l’heure de définir, de préciser ou de mettre en œuvre votre stratégie de contenu ensemble.
Pas d'autocensure. Cela sonne comme une évidence, mais des freins réels peuvent exister, notamment dans le cadre d’évènements historiquement et contractuellement liés à des médias traditionnels.
Les plateformes sociales ne sont ni des ennemis ni des parents pauvres de la télévision ; elles lui sont complémentaires. Elles sont un moyen de créer de la valeur, d'élargir l’audience, de parler à des catégories nouvelles, et de s’essayer à de nouveaux types de contenus.
Enfin, si des restrictions peuvent exister quant aux images qui peuvent être diffusées (dans le cadre de compétitions sportives régies par des droits TV par exemple), cela ne veut pas dire qu’il faut se résigner à produire un contenu déceptif. Il y a tant de choses à raconter et d’angles possibles !
Le bon contenu se prépare, se conçoit, se produit. Envisageons votre évènement comme une histoire cohérente, avec un début, un milieu et une fin. Chaque contenu doit avoir un angle, s’inscrire dans une narration plus large et donner envie d’en voir plus.
En outre, chaque plateforme possède ses particularités, ses codes, son audience. Plutôt que de publier la même chose sur Facebook, TikTok, Instagram et Snapchat, profitons de cette diversité pour concevoir des dispositifs complémentaires.
La clé d'un contenu engageant réside dans le relief, la personnalité. Il ne s'agit pas simplement de montrer ce qui se passe lors de vos évènements, il s'agit de proposer une expérience immersive, sans filtre, avec le moins possible de codes télévisuels, le plus proche possible de l'action.
N'hésitons pas à proposer des contenus à la première personne, en incarnant les différents formats proposés ou en faisant produire directement du contenu par des fans.
Enfin, n'ayons pas peur de solliciter les athlètes ou les talents, souvent à l'aise dans la production de contenus sur leurs propres comptes sociaux. Proposons-leur des formats fun, à leur image, pour éviter de tomber dans des schémas trop convenus.
Un contenu de marque peut être cool, à condition de savoir ne pas être lourd. Si vous êtes une marque partenaire d'un évènement, rappelez-vous qu'un branding trop agressif risque d'agir comme repoussoir et nuire à la perception de vos contenus. Sans vous cacher, en assumant l'identité de votre marque, c'est en plaçant toujours le contenu d'abord que vous créerez un lien avec votre cible.
Le deuxième écueil réside dans la tentation de "surproduire" ses contenus. Le contenu consommé sur les plateformes sociales a peu à voir avec les codes de la publicité, et une vidéo trop "travaillée" peut avoir l'effet pervers de mettre de la distance avec votre audience.
Dans cette quête du cool, les créateurs de contenus peuvent être de solides alliés. Attention toutefois à leur proposer un rôle bien défini, qui soit le plus proche de leur univers et le plus authentique possible.
Le contenu premium n'attend pas. Publions-le en direct ou le plus rapidement possible, lorsque tous les yeux sont braqués sur votre évènement, pour s'assurer du plus fort impact.
Soyons rapides également dans notre capacité à capter l'attention de votre audience. A l’heure où les sollicitations sont multiples et permanentes, il n'y a plus de place pour un contenu qui n'irait pas à l'essentiel dès la première seconde.